Il y a un an je commençais à gratter timidement le vernis qui polissait mon isolement hors du monde. Je ne pouvais faire confiance qu'à ce sentiment brûlant qui m'habitait qu'il fallait, avec urgence, que je suive les murmures de mon coeur.
Car je ne pouvais pas m'imaginer vivre plus longtemps dans un territoire aride dans lequel je ne sentais rien et dans lequel je me sentais, physiquement, si mal - puisque je ne sentais rien...
Il y a un an aussi j'étais au Père-Lachaise et je vibrais d'une légereté trépidante, pendant que des corps étaient brûlés.
Merci Agathe de m'avoir prêté ton pied de biche, merci à ceux qui ont su attendre que je fasse nouvelle peau, merci à ceux qui m'ont inspirés sans le savoir et qui vivent ou vivaient mus par leur coeur, et à ceux qui aujourd'hui savent aimer simplement.
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