Accéder au contenu principal

Being Aliocha Karamazov


"Soyez gais comme les enfants, comme les oiseaux du ciel. Et que le péché des hommes ne vous trouble pas dans votre oeuvre, ne craignez pas qu'il l'étouffe et l'empêche de s'accomplir, ne dites pas: le péché est puissant, alors que nous sommes seuls et faibles, le mauvais milieu vaincra et ne laissera pas s'accomplir la bonne oeuvre. Fuyez, mes enfants, ce découragement! Il n'est contre lui que le salut: porte-toi toi-même répondant de tous les péchés des hommes."

Dit le staretz Zossima sur son lit de mort. Il dit aussi quelques pages après, qu'il songe, ""Qu'est-ce que l'enfer?" Je raisonne ainsi: "C'est la souffrance de ne plus pouvoir aimer.""

Voilà, sur ces belles paroles, je vous souhaite une journée radieuse et pleine de joie!

Peace & oil.































Fédor Dostoïevski, Les frères Karamazov, trad. Élisabeth Guertik, p. 368 et 371, Le livre de Poche, 2010

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Hard to read

Salut à tous, Grâce à l'intervention de Marie-Salomé Peyronnel, nous voilà - moi et mon pull vert préféré - dans le Glamour du mois d'Août (p.48). Voilà, bonne lecture à ceux que cela intéresse! Peace & Oil

Omen

Kollektiv Turmstrasse, Holunderbaum (Rumpel Mix). La vidéo vient de Fantasia version 2000 (ai-je appris grâce à sa multiple utilisation par un membre de Youtube). Ce morceau m'entraîne profondément, ces baleines résonnent encore et m'allongent dans le sol, j'aime sa lente construction. I love this track (yes this is the correct translation from what is above, English is so precise).

Tout est parfait - souvenirs de l'EMS

Hello there forks bis, Today, let me start in French = english version is dispatched somewhere between the letters. Would you reshuffle it to make sense? Étant actuellement en vadrouille, je vais essayer de retranscrire quelques unes des expériences et enseignements de l'année passée - notamment du stage que j'ai effectué en EMS (EPHAD en France, maison de retraite médicalisée en non-acronyme). Depuis un certain moment coexistent dans mon esprit deux façons de considérer la personne. Il y a celle qui va de soi, que je ne vois que par l'autre, par négatif, qui est celle d'un héritage culturel : j'existe, je, lorraine, et je suis différente de toi, de vous. J'ai des préférences, une histoire, un corps, un métier, des opinions, des espoirs, tout ce que vous voulez. La preuve de mon existence? Je pense, certes, mais aussi je peux me déplacer, parler, agir, sans que d'autres approuvent ou sachent ou voient. Le matin quand je me réveille je ne me pose pas d...